"Toi là ! Je pourrai te tuer, mais un "My name is Bond, James Bond" suffira."

"Toi là ! Je pourrai te tuer, mais un "My name is Bond, James Bond" suffira."

"James Bond will return" qu'ils avaient écrit à la fin de Skyfall et il est de retour. L'agent 007, officiant au MI6 depuis déjà plus de 50 ans, est incarné une nouvelle fois par Daniel Craig, qui s'immisce encore avec brio dans la peau du personnage inspiré de l'oeuvre de Ian Flemming. À la réalisation Sam Mendes, qui a déjà réalisé Skyfall et nous en offre une suite qui était prometteuse avant sa sortie, vu le succès du volet précédent (qui est Skyfall, vous avez pigé ?). Spectre est donc le 24ème opus de l'éternelle saga (comme les diamants ^^) James Bond. Si Skyfall avait posé les fondations d'un retour aux sources (notamment avec une refonte du MI6 avec les retours de Q, Moneypenny, et un nouveau M), Spectre est bel et bien le retour aux sources tant attendu par les fans du meilleur agent secret de tous les temps (Ethan Hunt, tu peux pas tests !). Pour les détails sur le film, 2 options s'offrent à vous : 

- RDV sur AlloCiné, vous aurez tout sur le film.

- Allez voir le film carrément !

Je ne vais pas vous refaire l'histoire du film que vous pouvez trouver partout (la paraphrase c'est pour les faibles !).

Je m'adresse maintenant à ceux qui n'ont pas vu le film. Je ne sais pas si vous mettre en garde contre les éventuels spoilers de cet article est nécessaire étant donné qu'un film James Bond, on sait tous à peu près comment ça se termine. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on aime James Bond, parce qu'il gagne à chaque fois. On ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de suspens, on ne peut pas visionner un James Bond en se demandant s'il va y passer ou non (parce que s'il y passe, c'est la fin de la franchise #business). Sur une échelle du suspens allant de Oui-Oui à Game Of Thrones, les films James Bond se trouvent à peu près vers les Power Rangers. Autant dire pas beaucoup de suspens. Je me suis d'ailleurs permis de vous faire une infographie reprenant le schéma narratif classique d'un James Bond (à deux ou trois variantes près).

Bien entendu, il y a des exceptions, ce schéma n'est pas à prendre tel quel.

Bien entendu, il y a des exceptions, ce schéma n'est pas à prendre tel quel.

Bref, si le fait que Spectre soit sans grandes innovations par rapport à l'univers de Bond, c'est parce que certaines choses avaient disparues depuis l'arrivée de Daniel Craig dans Casino Royale. À commencer par Q, celui qui fournit les gadgets qu'on adore tant. Depuis Skyfall, c'est le retour des montres explosives, Walter PPK (l'arme de prédilection de 007) customisé, etc. Et dans Spectre, on a même le droit à l'Aston Martin trafiquée (paix à son âme, elle finira dans le Tibre). Et Moneypenny hein, la célèbre secrétaire de M que James Bond passe son temps à chafouiner, pareil on la voyait plus. Ce n'est pas pour rien que ces deux personnages ont autant d'importance dans Spectre. On peut aussi citer le choix du méchant. Le Docteur Ernst Stavro Blofeld (à la base Franz Oberhauser, incarné par Christophe Waltz) est l'ennemi de toujours de James Bond. Leur relation est comparable à celle de Batman avec le Joker ou Harry Potter et Voldemort (au passage Ralph Fiennes qui incarne M est celui qui a joué Voldemort). Sam Mendes a réellement voulu ressuciter la mythologie bondienne. Bon j'arrête là avec les envolées lyriques. Mais si Spectre n'est pas un bijoux de suspens, c'est un très bon condensé d'action, de romance, de passé sombre (ce qui donne enfin une certaine profondeur à l'agent qui était si secret jusque là), et aussi des touches d'humour millimétrées (je pense notament à la scène avec la souris dans la chambre d'hôtel à Tanger ou les présentations entre Bond et "C"). C'est pour toutes ces choses réunies que l'on va voir un James Bond, et c'est ce qui fait de Spectre un tel film et un aussi bon démarrage au box-office de plusieurs pays. Le film regorge également de nombreuses références aux volets précédents. Un exemple que vous pouvez observer sur l'affiche, le costume que porte Daniel Craig est le même que portait Sean Connery au début de Goldfinger. En somme, on est content de retrouver le plus gros tringleur alcoolique chauffard mais néanmoins agent secret à la classe anglaise (parce que oui quand même). 

 

PS : Pour les amateurs de belles images (photogaphie en cinéma) et de musiques de films qui avaient adoré Skyfall, n'attendez pas pour aller le voir. 

Je vous mets d'ailleurs le lien du clip de la chanson de Sam Smith spécialement composée pour le générique de Spectre, "Writing's On The Wall"

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